Works / Calligraphie végétale

Calligraphie végétale

2014/2016

Etude graphique réalisée dans la roselière de l’Etang salé de Courthézon, après sa taille d’entretien annuel, seule période où l’eau du bassin redevient visible.

• EXPOSITION du 24 janvier au 14 avril 2024 au Cellier des Princes, Courthézon.

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Un miroir d’ombres et de lumière

Ces photographies témoignent d’une vérité, de la réalité nue, telle qu’elle s’est présentée à mes yeux dans l’instant, sans artifice ni montage ni trucage. Elles résultent d’une descente intérieure, d’un abandon et d’une présence, d’une connexion au flux vital d’où la beauté émerge dans son évidence. C’est ici que débute mon chemin de création.

En excluant tout horizon du cadre photographique, ainsi focalisé sur le dessin du végétal et de sa réflexion, je me suis tenu à explorer la profondeur des apparences, jusque dans leur transparence, pour transcender les limites que la matière impose à l’ordinaire.

Dans leur chorégraphie silencieuse, ces idéogrammes énigmatiques se réfèrent-ils à un langage universel dont nous aurions déjà perdu le sens  ?

La photographie n’est pas tant à mes yeux affaire d’observation que recherche d’un secret : celui que la Nature dissimule derrière le voile ambigu de l’apparence.

 

Le sujet n’est qu’un masque

La grandeur trouve à s’accomplir dans l’espace le plus familier – que sollicite par prédilection ce « regard rapproché » par quoi l’enfance, de tout temps, s’est ouverte à l’immensité du monde. Une vision étendue à ce que l’univers nous offre de proche pour saisir la vérité de l’instant (non sa pauvre réalité) et partager un rêve : celui d’un envol possible, d’une éclosion à l’unisson de tous les grands accomplissements qui adviennent en nous et hors de nous.

Cette observation naturaliste n’est qu’une marche sur le haut chemin qui conduit à la révélation : que l’Homme ne saurait accéder à son propre mystère qu’autant qu’il accepte de dialoguer avec les plus humbles présences de l’univers créé.

Chemin au bout duquel l’œil ne se contente plus de voir mais parvient à capter le chant du monde – et nous convie à chanter de concert avec lui.

Adaptation du texte de François Cheng, D’où jaillit le chant.

Calligraphie végétale
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